samedi 3 mars 2007

Lorsque l’économie et la lutte à la pauvreté se rencontrent

J’assume, persiste et signe… : Lorsque l’économie et la lutte à la pauvreté se rencontrent

Pour moi l’implication dans ma communauté est naturelle et œuvrer à l’inclusion des gens l’est tout autant. Les années et l’expérience qui vont avec, mon appris plusieurs choses, entre autre qu’investir dans la lutte à la pauvreté est plus facile quand l’économie va bien et que les gens sont beaucoup plus réceptif à embaucher des citoyens présentant des défis particuliers, dans un contexte de pénurie de main d’œuvre comme c’est le cas actuellement. Selon Emploi-Québec c’est 640 000 travailleurs qui devront être remplacés d’ici 5 ans et 60 % de ceux-ci occupent un emploi d’ouvrier spécialisé ou de technicien, qui relève de la formation professionnelle et technique. Le taux de chômage à 7,7 % est actuellement le plus faible depuis 30 ans. La cote de crédit du Québec a été rehaussée à son niveau de 1975, diminuant ainsi le taux d’intérêt à payer sur la dette. 200 000 nouveaux emplois ont été crées depuis 2003 et il y a moins de 460 000 personnes qui doivent avoir recours à la sécurité du revenu pour survivre. L’effet conjugué d’une économie forte et des gens qui œuvrent quotidiennement à l’intégration sociale et économique des citoyens, porte fruit.

Mais l’intégration économique ce n’est pas tout et nous avons TOUS la possibilité de faire une différence. En accueillant dans notre travail, notre quartier, notre milieu de vie, les gens qui sont différents de nous. Cet accueil peut se concrétiser de plusieurs manières, du simple sourire à l’implication bénévole. Pour moi c’est d’abord une affaire de cœur, un petit geste posé qui peut changer le court d’une existence. Le sentiment que quelque chose doit être fait et la conviction de pouvoir contribuer à ce changement. Voilà le choix que je fais.

Aucun commentaire: